Jacques-Nicolas Billaud-Varenne | ||
![]() Portrait de Billaud-Varenne par Jean-Baptiste Greuze, vers 1790, Dallas Museum of Art. | ||
Fonctions | ||
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Membre du Comité de salut public | ||
– (11 mois et 26 jours) |
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Groupe politique | Montagne | |
Président de la Convention nationale | ||
– (14 jours) |
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Groupe politique | Montagne | |
Prédécesseur | Maximilien de Robespierre | |
Successeur | Pierre-Joseph Cambon | |
Député de la Seine | ||
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Groupe politique | Montagne | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Jacques-Nicolas Billaud | |
Surnom | « Le Tigre » « Le Rectiligne » |
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Date de naissance | ||
Lieu de naissance | La Rochelle (Royaume de France) | |
Date de décès | (à 63 ans) | |
Lieu de décès | Port-au-Prince (Haïti) | |
Nationalité | Français | |
Conjoint | Anne-Angélique Doye | |
Profession | Avocat | |
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Jacques-Nicolas[1] Billaud puis Billaud-Varenne, surnommé le Patriote rectiligne ou le Tigre[2],[3] (La Rochelle, [4] – Port-au-Prince, ) est un avocat, député montagnard à la Convention nationale et membre du Comité de salut public. Il est essentiel dans le gouvernement de la France pendant la Terreur[3].
Malgré son amitié et sa proximité idéologique avec Robespierre, il est un rouage central dans sa chute, le 9 thermidor, pour des raisons encore peu comprises[5], mais qui ont peut-être à voir avec des conflits idéologiques relatifs à la centralisation du pouvoir pendant la Terreur, Billaud-Varenne semblant vouloir décentraliser le pouvoir exécutif. Il exprime plus tard ses remords pour cette action[6].
Après Thermidor, Billaud-Varenne fait partie des Crêtois, le dernier groupe de députés montagnards. Il annonce le que le Comité de salut public n'a rien à voir avec les massacres en Vendée, et fait mettre Louis Marie Turreau et Jean-Baptiste Carrier en état d'arrestation pour leurs atrocités[7],[8] en accusant certains députés de « rire des massacres »[9].
Il est arrêté par les membres de la Réaction thermidorienne à laquelle il s'oppose frontalement[10]. Déporté à Cayenne sans jugement[11], il y refuse la grâce de Napoléon et meurt finalement à Port-au-Prince en 1819.
Billaud-Varenne est l'un des personnages centraux de la première partie de la Révolution française, mais il reste encore peu étudié ou peu compris[12].
« Ce sont précisément les heurts entre Robespierre et Billaud qui sont malaisés à comprendre, tant leurs grandes options semblent, depuis longtemps, être les mêmes. »
« La vérité est encore que c’est contre le vœu du comité que Turreau se trouve encore en fonction : la Convention nationale, qui a mis la justice à l’ordre du jour, doit se lever en masse pour le décréter d’arrestation. On applaudit. »
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